中欧社会论坛 - China Europa ForumA l’époque de la globalisation, que la vie en ville soit meilleure
Auteurs : Zhang Renbiao
Date : 12 juillet 2009
Publié par Le Quotidien de la libération
Titre : A l’époque de la globalisation, que la vie en ville soit meilleure
Auteur ; Zhang Renbiao
Source : « Le Quotidien de la libération », du 12 juillet 2009
Résumé :
« Meilleure Ville, meilleure Vie», c’est le thème de l’Exposition universelle de Shanghai Chine 2010, qui est devenu la fierté de tous les citadins et la raison de « rêve de vivre en ville ». Cette phrase a d’abord été éconcée par Aristote, de l’ancienne Grèce. Il dit que l’on vient en ville pour vivre et l’on séjourne en ville, c’est pour vivre mieux. Aujourd’hui, beaucoup de monde ont mal compris ce slogan de l’Expo de Shanghai en le prenant dans le sens « la ville signifie une belle ville ». C’est, en un mot, de prendre un vocatif pour un jugement, un fait. D’après nous, il faut le comprendre par « Une fois que la ville devient meilleure, la vie sera meilleure ». En effet, les citadins ont une grande différence entre eux-meêmes dans leur reconnaissance de « bonheur ». En tenant compte de cela, nous voudrions changer un peu notre sujet de débat et discuter plutôt de la question « comment rendre la vie meilleure dans une ville ? »
1. L’urbanisation considérée dans le contexte de globalisation
A l’heure actuelle, la globalisation est déjà jugée comme un fait, mais le jugement de sa valeur reste encore à rendre de façon précise, car nous n’avons pas encore une conscience suffisante que la globalisation est une « épée à deux lames ». Les études doivent être poursuivies et approfondies sur le rapport entre le fondamentalisme du marché et la crise économique mondiale, entre le déterminisme de science et technique et les crimes transnationales par les méthodes scientifiques et techniques, entre le cycle écologique global et les changements climatiques. Il faut savoir que la Chine est entrée dans l’étape de l’urbanisation rapide dans le contexte de globalisation.
Comme tout le monde le sait, l’urbanisation, dans sa définition traditionnelle, veut dire l’exode de la population rurale vers les villes, et la transformation de forces de travail agricoles en forces de travail non-agricoles. Mais il s’agit là d’une connaissance de l’urbanisation sur le plan quantitatif, et non qualitatif. Nous devons noter que l’urbanisation consciente du type chinois n’est pas seulement un parcours d’exode vers les villes, mais aussi un parcours de rayonnement, un rayonnement de la civilisation urbaine vers la campagne, un rayonnement des réalisations de la civilisation urbaine modernes vers la vaste campagne pour que les paysans en bénéficent. Donc, l’urbanisation est un parcours à double sens, celui de concentration et celui de rayonnement. C’est une urbanisation différente de celle de l’occident, traditionnelle, spontanée, mais celle que la Chine socialiste adopte comme une stratégie d’Etat, consciente, dont l’objectif est de faire avancer toute la société vers une prospérité commune. Un simple exode rural ne signifie pas l’urbanisation. Une vraie urbanisation, dans son sens moderne, doit tenir compte du rayonnement des réalisations de civilisation. Une urbanisation du 21e siècle, moderne, qui prend en considération le développement équilibré de la ville et de la campagne et qui fait bénéficier aux deux des réalisations de civilisation, une fois réalisée, ce serait une contribution de la Chine à la civilisation humaine.
2. La ville, de l’espace physique à l’espace psychologique
La reconstitution d’un « espace culturel et psychologique » est extrêmement importante pour un développement harmonieux de la vie en ville. Une composante de cette reconstitution est l’acquis d’une auto-identification des « nouveaux immigrants » et d’une reconnaissance et respect des autres. Cet acquis est essentiel à une harmonie psychologique des gens d’aujourd’hui. La ville est sans aucun doute un « espace physique et géographique », mais elle est aussi un « espace socio-économique », un « espace culturel et psychologique ». Nous devons prendre conscience que ce dont on a besoin maintenant dans ce processus urbanisé, c’est pas seulement un « espace physique et géographique » où on se protège contre le vent et la pluie, mais aussi un « espace socio-économique » où on jouit de sa vie, un « espace culturel et psychologique » où les gens d’origine différente peuvent se communiquer et avoir une sécurité matérielle.
3. Comment rendre possible un « séjour poétique » ?
Quelles sont les fonctions d’une ville ? D’après moi, les fonctions élémentaires d’une ville est « la production, la vie et l’écologie ». Parmi ces trois fonctions, « la vie » est une idée centrale dans la fondation et la construction de la ville. C’est pourquoi notre gouvernement met l’accent sur la vie du peuple. Pour réaliser l’objectif « Meilleure ville, meilleure vie », nous devons nous en tenir aux trois principes suivants : mettre l’homme au centre de nos préoccupations, et non la technique ; persister dans le développement durable en renonçant au consommatisme ; construire en harmonie la ville et la campagne en éliminant les conflits culturels.