中欧社会论坛 - China Europa ForumLa vie viviable dans une ville harmonieuse – les principales opinions connexes et des exemples
Auteurs : Wang Yajuan
Extrait de « «Bulletin de la planification urbaine», 2010 »
1. Quelques points de vue
(1) La ville harmonieuse
Le rapport sur la situation des villes du monde 2008/2009 du Programme des Nations Unies pour les établissements humains a donné une définition à la ville harmonieuse : une ville dite harmonieuse doit l’être sur les plans spatial, social et environnemental. L’harmonie spatiale veut dire les liens étroits entre la ville et la campagne, entre les villes et à l’intérieur d’une ville. Wu Zhiqiang a proposé la notion de « ville harmonieuse » en 2004. D’après lui, l’harmonie doit être celle entre les hommes, entre l’homme et la nature et entre l’histoire et le futur. Niu Wenyuan a proposé en 2007 la notion de ville harmonieuse intégrant la ville et la campagne. D’après lui, une ville du type nouveau, par rapport à une ville traditionnelle, a quatre caractéristiques remarquables : elle prend dans une plus grande considération une coordination entre la ville et la campagne, un support industriel, un développement équilibré et la mise de l’homme au centre de nos préoccupations.
(2) La définition d’une ville viviable et son évaluation
D’après David L. Smith, la viviabilité veut dire, premièrement, celle sur le plan de la santé publique et de la pollution ; deuxièmement, celle sur le plan du confort et du cadre de vie ; et troisièmement, celle sur le plan architectural et environnemental. L’Organisation mondiale de la santé a proposé les quatre éléments de la viviabilité : la sécurité, la santé, la commodité et le confort. P. Evans définit la viviabilité d’une ville par la durabilité existentielle etécologique. D. Hahlweg a conçu une ville viviable à partir de sa propre personne : dans une ville viviable, on mène une vie saine, il est commode de se déplacer – à pied, à vélo, en bus et avec sa propre voiture. D’après E. Salzano, une ville viviable lie l’histoire au futur. Timothy D. Berg a une notion dynamique de la ville viviable, alors que H. L. Lennar a proposé 9 critères pour une ville viviable.
Les économistes anglais ont proposé un système d’évaluation de la viviabilité des villes du monde. Le magazine américain « Money » a proposé six séries d’indices : la situation financière, l’habitation, l’éducation, la qualité sociale, les équipements de loisirs, les conditions climatiques. En Chine, on a aussi mené des enquêtes sur les indices de la viviabilité des villes chinoises. Zhang Wenwhong propose d’évaluer le niveau de viviabilité de Beijing sur les 5 plans suivants : la sécurité, la santé, la commodité de vie, la facilité de déplacement et le confort d’habitation, alors que Gu Wenxuan propose six indices d’évaluation : la civilisation de la société, la richesse économique, la beauté environnementale, l’abondance de ressources, le coût de vie bon marché et la sécurité publique. Chu Jianqun et Dong Liming pensent qu’une ville viviable doit répondre aux demandes des habitants dans divers domaines et qu’il n’y a pas un unique modèle d’évaluation. Liu Weixin croit de son côté que l’environnement écologique, l’environnement humain et l’environnement économique constituent les trois critères d’évaluation.
2. Les questions qui sont au centre de l’attention publique
Un regard sur les recherches en viviabilité des villes suffit à nous montrer que la notion de viviabilité évolue sur le plan spatial, temporel et sur sa compréhension. Sur le plan spatial, on prend en considération non plus le cadre de vie d’une communauté, d’une ville, mais celui d’une région, d’un pays et même du monde. Sur le plan temporel, on porte l’attention non seulement sur l’héritage culturel, mais aussi sur le développement dans le futur. Sur la compréhension de cette notion, on ne se contente plus de considérer seulement le développement économique d’une ville, mais aussi son développement durable et l’équité sociale. La viviabilité est une grande harmonie, une concentration de la culture traditionnelle chinoise.