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FAQ des Chevilles ouvrières

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Le style, l’animation et les productions des ateliers

LE SOMMAIRE…

A. L’esprit de chaque atelier
1. Combien de personnes dans un atelier ?
2. Un atelier est-il ouvert au public ?
3. Les documents préparatoires sont-ils à la disposition des participants avant l’atelier ?
4. Est-il exigé des participants qu’ils postent une contribution écrite sur le site web avant le Forum ?
5. Comment poster un document sur le site Web ?
6. La méthode d’animation des différentes sessions est-elle préétablie pour toutes les sessions et pour tous les ateliers ?
7. Même s’il n’y a pas de méthode préétablie, pouvez-vous donner des indications ?
8. Quelles sont les productions attendues de cette méthodologie non directive ?
9. Avec de tels méthodes non directives, comment peut-on être certain que les organisateurs respecteront la richesse du dialogue et prendront en compte les divergences d’opinion entre les participants ?

B. Les méthodes d’animation
1. Comment prendre note de ce qui est dit par les participants ?
2. Doit-on utiliser un « cadre » préétabli pour faciliter la classification et le regroupement des idées ? Le cadre devrait-il être commun à tous les ateliers ?
3. Un atelier devrait-il chercher un « animateur » professionnel et un « rapporteur » professionnel ou devrait-il se reposer uniquement sur ses ressources humaines ?
4. Les organisateurs du Forum peuvent-ils fournir aux ateliers les outils techniques pour le rapporteur ?

C. Relevés de conclusion à transmettre par chaque atelier à l’issue de chaque session
1. Comment rédiger les relevés de conclusion ?
2. Quand rédiger les relevés de conclusion ?
3. Dans quel langue transmettre les relevés de conclusions ?
4. À qui transmettre les relevés de conclusion ?
5. Est-ce que ces relevés de conclusion ne sont pas trop synthétiques ?
6. Qui contacter en cas de difficulté ?

Le style, l’animation et les productions des ateliers – FAQ des Chevilles ouvrières –

A. L’esprit de chaque atelier

1.Combien de personnes dans un atelier ?

Une moyenne de 25 : 20 participants, 2 interprètes, et éventuellement des intervenants aux compétences spécifiques (interprètes vers d’autres langues, animateurs qualifiés, rédacteur des relevés de conclusion, réalisateur de la cartographie conceptuelle…)

2.Un atelier est-il ouvert au public ?

Non. Dans certains cas, des visiteurs pourront être choisis par l’organisateur local en raison de leur intérêt pour le dialogue international et pour le sujet de l’atelier. Les visiteurs n’interviennent pas dans le déroulement de l’atelier.

3.Les documents préparatoires sont-ils à la disposition des participants avant l’atelier ?

Ils sont postés sur le site web du Forum, www.china-europa-forum.net, téléchargeables librement. Il existe trois types de documents :

a) les notes de problématiques chinoise et européenne (disponibles en chinois et en anglais) b) les documents produit par les participants (dont seul un résumé sera traduit dans différentes langues, l’anglais étant recommandé) c) les documents suggérés par les participants (dont seul un résumé sera traduit dans différentes langues, l’anglais étant recommandé)

L’intégralité des documents b) et c) sera néanmoins accessible sur le site internet dans les langues d’origine.

4.Est-il exigé des participants qu’ils postent une contribution écrite sur le site web avant le Forum ?

Ce n’est pas obligatoire mais hautement recommandé pour amorcer le dialogue. Cela n’est pas nécessairement un document écrit spécialement pour l’atelier. Il peut s’agir d’une synthèse déjà rédigée de la pensée du participant sur le sujet.

5.Comment poster un document sur le site Web ?

Envoyez-le à fce.doc@china-europa-forum.net en ajoutant lors de l’envoi votre nom et votre atelier. S’il s’agit d’un document d’une autre source, assurez-vous que vous avez le copyright.

6.La méthode d’animation des différentes sessions est-elle préétablie pour toutes les sessions et pour tous les ateliers ?

Non. Les chevilles ouvrières et les organisateurs des ateliers peuvent choisir la méthode d’animation qu’ils préfèrent ou qu’ils maîtrisent. Le style d’animation peut même différer d’une session à une autre dans certains ateliers selon les préférences des chevilles ouvrières et la nature même de la session.

MAIS les principes généraux suivants devront être respectés : aucune présentation formelle des contributions écrites ne sera faite pendant l’atelier dans la mesure où elles sont déjà disponibles sur le site web. Tout au plus, en guise d’introduction la cheville ouvrière fera-t-elle une courte présentation de la note de problématique pour « installer le décor » ; tous les participants sont sur un pied d’égalité ; respect de la « Chatham House rule » : aucune citation personnelle dans les rapports publics des débats ; chaque participant doit présenter son point de vue sur les principales problématiques ; les relevés de conclusion devront être élaborés et approuvés collectivement ; les relevés de conclusion devront être communiqués en utilisant le logiciel Desmodo SimpleGrille ( http://www.exemole.fr/simplegrille) dès que la session est terminée.

7.Même s’il n’y a pas de méthode préétablie, pouvez-vous donner des indications ?

Oui. Nous préconisons une animation « non directive » destinée à comprendre la vision de l’autre, à identifier les principales dimensions d’un problème, à définir un agenda commun. Cette méthode est sans doute plus inconfortable, voire anxiogène, qu’une méthode directive, mais elle est beaucoup plus créative dans la mesure où elle fait confiance à la spontanéité des participants, à leur inventivité. Une méthode non directive crée un sentiment d’anxiété et ensuite d’enthousiasme : anxiété chez les participants (qu’allons-nous faire exactement ? qu’attend-on de moi ?), anxiété chez les organisateurs (produire du concret avec de la spontanéité ?) Pour dépasser ce « trac devant la feuille blanche » il est important de garder en tête que les différentes étapes sont somme toute très simples : être à l’écoute des autres, appréhender les différentes dimensions de chaque vision, regrouper les différentes idées autour de concepts communs, lier les concepts communs ensemble afin de planter le décor. Il s’agit d’offrir autant de liberté que possible à chaque participant pour faire part de son point de vue sur le monde, faire appel à toutes les dimensions de l’intelligence, encourager les pensées non-conformistes. Chacun participe à la construction des principales problématiques.

Dans le cadre de cette méthode non directive, le point de départ doit être ouvert et relativement imprécis : l’identification des problématiques clés est le résultat du dialogue et non son point de départ. C’est ainsi que la courte présentation de chaque atelier, affichée sur le site web du Forum, est assez ouverte pour inciter chaque participant à élaborer son propre point de vue. Cela invite les participants à penser par eux-mêmes et à se penser comme acteurs de la transformation du monde.

8.Quelles sont les productions attendues de cette méthodologie non directive ?

a) au niveau des ateliers, l’objectif est :

d’accroître la compréhension mutuelle, de dessiner une carte mentale de ce qui est en jeu à un niveau mondial en interaction avec chaque société ; de s’accorder sur un certains nombre de questions majeures spécifiques à l’atelier ; d’identifier en Chine et en Europe les expériences les plus riches et les plus prometteuses ; de définir les perspectives d’avenir sur ces questions majeures ; de poser les premières étapes concrètes pour enrichir le dialogue et répondre à ces questions.

b) au niveau de la séance plénière et du Forum dans son ensemble, l’objectif est de progresser vers une vision partagée des principaux défis auxquels les deux sociétés sont confrontées, de valoriser leurs capacités à coopérer avec plus de confiance sur des problématiques communes, d’identifier les dimensions d’une coopération féconde entre les deux continents.

9.Avec de tels méthodes non directives, comment peut-on être certain que les organisateurs respecteront la richesse du dialogue et prendront en compte les divergences d’opinion entre les participants ?

Ce point est décisif. Trop souvent, les organisateurs savent par avance à quelle conclusion ils veulent arriver. Il faut donc s’assurer que les conclusions seront bien le produit du travail du groupe. Afin de nourrir une relation de confiance, les deux journées d’étude seront menées collectivement. À la fin de chaque session, il conviendra de répondre à trois questions :

a) sommes-nous bien d’accord sur ce qui a été dit par chaque participant ? En donnons-nous un fidèle résumé ? b) comment classer et compiler les différentes idées et suggestions autour de concepts communs ? c) comment présenter la production du groupe et vérifier ce qui est accepté ?

B. Les méthodes d’animation

Voici quelques pistes à disposition des organisateurs pour les aider à choisir les outils et méthodes avec lesquelles ils sont familiers.

1. Comment prendre note de ce qui est dit par les participants ?

Deux manières « d’extraire » l’essence des débats :

a) l’extraction est faite par un rapporteur choisi en début de séance pour être l’auditeur le plus attentif. C’est lui qui est chargé d’identifier les idées force, de les classer au fur et à mesure qu’elles apparaissent, de les expliciter et de les formuler à l’attention du groupe soit sur un écran d’ordinateur, soit sur un tableau papier. Les participants peuvent ensuite corriger et enrichir avant de passer aux étapes suivantes que sont la classification et la compilation ;

b) l’extraction est faite par chaque participant. Ici, deux possibilités : chaque participant fait successivement l’effort de synthétiser sa réflexion sous forme d’une liste de points (sur ordinateur, sur un tableau papier), généralement à partir de la grille commune : « Desmodo SimpleGrille » qui aidera à classer les idées ; tous les participants écrivent simultanément avec le même type de support matériel. Ensuite chaque participant fait un commentaire afin de donner corps aux formulations concises.

Il n’y a pas une méthode meilleure que l’autre. Il revient à chaque cheville ouvrière de choisir sa méthode.

2. Doit-on utiliser un « cadre » préétabli pour faciliter la classification et le regroupement des idées ? Le cadre devrait-il être commun à tous les ateliers ?

Une « check list » peut contribuer à apaiser le trac de chacun, participants et organisateurs. Mais cela risque de nous faire revenir à cela même que nous souhaitons éviter : l’encadrement directif des débats qui aboutirait à favoriser la vision préconçue des organisateurs. Donc oui à un « cadre soutien » comme l’est une série de questions imprécises dans un interview non directif qui stimule la réflexion sans préformater la réponse. C’est pourquoi, si un cadre spécifique est conçu par les organisateurs pour leur propre atelier il ne doit pas être contraignant.

On peut envisager trois types de cadres :

a) un cadre spécifique à un atelier : la grille reflète « l’état des lieux » correspondant au sujet de l’atelier. Elle résulte d’un accord entre les deux chevilles ouvrières en se fondant sur les notes de problématique qu’elles ont écrites. Assurez-vous que chaque point de la grille est assez imprécis pour ne pas imposer aux participants la vision prédéfinie venant des chevilles ouvrières.

b) un cadre commun à un ensemble d’ateliers et relatives à différentes dimensions d’une problématique donnée. Ce type de grille mettra en relation le sujet de l’atelier avec :
- les valeurs, les connaissances, l’information…, ce que nous appelons les représentations ;
- la société, l’évolution sociale…, ce que nous appelons la société (le sociétal) ;
- l’économie, la production, les échanges…, ce que nous appelons l’économie ;
- la façon dont une société se régule et se dirige, ce que nous appelons la gouvernance ;
- les relations des sociétés avec la biosphère, ce que nous appelons l’environnement.

Cette grille a été utilisée pour créer les neuf « groupes d’ateliers » du Forum (quatre groupes socioprofessionnels ; cinq groupes thématiques).

c) un cadre commun à un ensemble d’ateliers et relative à la nature même du Forum : Défis actuels ? Défis de demain ? Quelles en sont les racines ? Que pourrions-nous faire, quelles sont nos responsabilités ? Y a t-il des expériences prometteuses ? Comment pourrions-nous nous renforcer par des échanges afin de mieux assumer nos responsabilités ?

Le second type de grille pourrait être pertinent pour les ateliers thématiques où l’on doit visualiser les différents aspects de la problématique de l’atelier. Le troisième type de grille pourrait être pertinent pour les ateliers socioprofessionnels.

Dans tous les cas, la grille ne devra pas être « fermée » mais toujours fournir un champ « autres » qui donne la possibilité pour tout participant de réfléchir en dehors de cette grille-cadre.

3. Un atelier devrait-il chercher un « animateur » professionnel et un « rapporteur » professionnel ou devrait-il se reposer uniquement sur ses ressources humaines ?

La décision en revient aux organisateurs et aux chevilles ouvrières. En règle générale, l’animateur et le rapporteur devront être deux personnes différentes : ce sont des rôles différents, fondés sur des qualifications différentes. L’animateur doit stimuler la liberté de pensée, d’expression et de dialogue ; le rapporteur doit mener à bout les différentes étapes – extraire, classer, compiler – de façon collective.

4. Les organisateurs du Forum peuvent-ils fournir aux ateliers les outils techniques pour le rapporteur ?

Oui. FPH avec la société Exemole a au fil des années développé un logiciel libre pour la desmographie (desmographie signifie, en grec, l’art de représenter les relations) : Desmodo. Ce logiciel libre sera utilisé pour passer des productions des ateliers de chaque session à une synthèse présentée à la séance plénière. Une application simplifiée de ce logiciel libre : Desmodo SimpleGrille (http://www.exemole.fr/simplegrille), sera utile à l’atelier afin de montrer directement sur l’écran le suivi d’une session et de mener à bout collectivement les trois étapes « extraction », « classification », « compilation ».

C. Relevés de conclusion à transmettre par chaque atelier à l’issue de chaque session

1. Comment rédiger les relevés de conclusion ?

Les relevés de conclusion ne doivent pas être rédigé sous forme littéraire mais sous forme de « listes de points ». Chaque point ne doit pas être plus long qu’une phrase et doit correspondre à une seule idée-force. L’usage est de rédiger sous la forme « sujet + verbe + complément » s’il s’agit d’un diagnostic et sous la forme « verbe à l’infinitif + complément » s’il s’agit d’une proposition. Il faut surtout que la phrase sortie du contexte de l’atelier garde un sens et un intérêt. Par exemple, On ne se contentera pas d’écrire « Promouvoir le développement durable » mais on précisera les acteurs concernés ou on détaillera les actions à entreprendre, par exemple : « échanger des expériences sur le recyclage des déchets au sein de cycles industriels ».

Le logiciel Desmodo SimpleGrille a été conçu en ce sens. Il est composé de quatre onglets latéraux : major issues : permet de reporter en trois langues les cinq (au maximum sept) principales difficultés ; experiences : permet de partager des expériences significatives (facultatif) ; recommanded actions : permet de lister les grands axes prioritaires d’action ; * priority actions : permet de reporter des actions identifiés comme prioritaires et faisant l’objet d’un consensus entre les participants. Les actions reportées feront parties de la synthèse générale présentée aux sessions plénières. * other actions : permet de reporter des axes identifiés mais non prioritaires ou ne faisant pas l’objet d’un consensus (facultatif) ; * concrete actions plan : permet de faire état des actions spécifiques que les participants de l’atelier s’engagent à prendre entre juillet 2009 et juillet 2010. Le plan d’action guidera le travail effectué à distance. the four challenges : permet aux participants de l’atelier de savoir en quoi ils peuvent contribuer à relever les quatre défis communs : 1. Société harmonieuse, développement durable ; 2. Valeurs, ouverture, modernité, identité ; 3. Une gouvernance participative et intégrée ; 4. La Chine et l’Europe dans le monde. Les participants ne sont pas tenus de « remplir des cases » : quand un atelier n’a rien à dire sur l’un des défis communs, il ne dit rien.

2. Quand rédiger les relevés de conclusion ?

En fin de session comme indiqué à la question 9. de la partie A. Une solution idéale serait de projeter sur un écran le document et de saisir en direct le relevé de conclusion (dans sa version anglaise au moins). Si on utilise un support manuscrit (paperboard par exemple), la saisie devra se faire dans la foulée.

3. Dans quel langue transmettre les relevés de conclusions ?

L’anglais et le chinois sont impératifs avec, dans la mesure du possible, les traductions en français. Cela dépendra des langues de travail de l’atelier. Les organisateurs veilleront à l’installation d’un programme permettant d’écrire avec un clavier ordinaire en chinois ou inversement en caractères latin pour saisir simultanément dans les trois langues.

4. À qui transmettre les relevés de conclusion ?

Les fichiers seront à transmettre à l’adresse report@china-europa-forum.net le plus rapidement possible. Les fax à : 00 33 1 43 14 75 99

5. Est-ce que ces relevés de conclusion ne sont pas trop synthétiques ?

Si. C’est la règle du jeu pour proposer une synthèse en plénière qui repose sur qui a été dit au sein des ateliers. Rien n’interdit aux organisateurs d’un atelier de rédiger par ailleurs un autre document plus travaillé sur l’ensemble de l’atelier ou ses conclusions dans lequel les participants peuvent par exemple faire ressortir des convergences ou des différences. Un tel document pourra être valorisé sur le site www.china-europa-forum.net au même titre que les notes de problématique et les documents transmis par les participants.

6. Qui contacter en cas de difficulté ?

Envoyez un courrier électronique à : report@china-europa-forum.net Vous recevrez la réponse et vos remarques permettront d’enrichir la présente FAQ.

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